[Mes réalisations] Berlin 1945

**Ben Von Brandt** Ven 13 Nov - 19:37

Avril 1945, l’armée rouge est dans Berlin.
La capitale du IIIe Reich est en ruine, il n’en reste rien, mais ses derniers défenseurs, soldats de toutes armes et du Volksturm, s’accrochent à chaque quartier, érigent des barricades et se fortifient.

Ils sont pourtant bien désarmés face au rouleau compresseur russe qui fonce depuis l’est, et les alliés qui arrivent de l’ouest…

La fin est proche.

Notre diorama met donc en scène des hommes très différents, réunis à un coin de rue fortifié hâtivement.

Le diorama.

La base est du styrofoam de 2 cm. Ce polystyrène extrudé est très simple à mettre en forme et à sculpter, y graver des pavés est donc très aisé.

Le bâtiment a été sculpté dans de la chute de carreau de plâtre (Ytong),à la scie à métaux, puis à la lame de cutter et au papier à poncer.

Le trottoir est réalisé en plâtre moulé.

Les débris de bois et les poutres sont en allumettes et baguettes de balsa.

La maquette.

Le seul véhicule présent est un Sd.Kfz 2 NSU Kettentrad, de la marque Hasegawa.
( référence « Schwimmwagen et Kettentrad » 31113).

[Mes réalisations] Berlin 1945 420413Boite

La référence est bien âgée, mais le montage se révèle plaisant, le moulage étant de très bonne qualité, comme à l’accoutumé avec le fabriquant nippon.
Les trains de roulement sont particulièrement beaux.
Seule critique, le manque de place pour les deux passagers à l’arrière, à cause de l’épaisseur du plastique injecté, et l’absence de garde boue avant, refait en carte plastique.

Petits problèmes techniques pour ce tankiste, plus habitué à la mécanique de son panzer…

Le rôle de « mule » de la Kettentrad est accentué avec l’ajout de matériels ; bidon d’essence, filet de camouflage, casque et PPSH de prise.

Les figurines.

Faisant toutes partie de ma collection « récupération », toutes les figurines présentes sur ce diorama sont d’origine inconnue.
La plupart sont en résine injectée, la qualité est donc optimum, et les détails magnifiques.

On retrouve donc dans cette scène trois « mini-scènes », monopolisant chacune des figurines, assez nombreuses il est vrai.

- Au premier plan, dans le bâtiment, des Waffen SS ont fortifié des ruines avec un bidon d’essence, des caisses de munitions, et mis en batterie une MG34.

L’ajout de matériel donne de la vie à ce coin de rue ; quart, gourde, MP44 posés sur une caisse, le Kar 98 et le Panzerfaust aideront à la défense… sûrement.

Un sniper avec un Kar 98 à lunette a escaladé les ruines et surplombe le diorama.
Il regarde dans une autre direction que ses camarades, signe que le danger peut venir de n’ importe où…
Son uniforme est particulièrement étoffé, avec un pantalon en toile de tente italienne et un couvre casque à petits pois.

Un felgendarme armé d’une MP44monte la garde lui aussi, et est interpelé par l’arrivée de nouveau venus…

- Dans le coin du diorama, un tankiste avec sa veste noire classique essaye de réparer la kettentrad tombée en rade. Un membre du Volksturm armé d’un Panzerfaust vient lui apporter son aide.
Cette kettentrad a certainement été réquisitionnée ou récupérée par l’équipage de panzer présent.
Les deux tankistes et le chef de char ont sûrement perdu leur véhicule au combat ou suite à une avarie…
Le chef de char porte une veste camouflée petits pois automnale, le tankiste à la mine plus décontractée avec les mains dans les poches porte lui un pantalon à petits pois.

- Enfin, l’arrivée de membres du Volksturm, armés hétéroclitement ; MG 34, Panzerfausts, Kar 98, MP40… attire l’attention.
Ils portent tous les longs manteaux gris qui cachent souvent des vêtements civils, le Volksturm étant une force de «volontaires » de tous âges et de toutes conditions, levée pour défendre Berlin.
Ils portent également tous le brassard caractéristique.

Un lampadaire fait maison fini de décorer le coin de rue.

La peinture.

Comme à l’accoutumée, mes peintures favorites des marques Citadel et Prince August sont utilisées.

La kettentrad reçoit une livrée jaune sable très simple.
On applique donc une première couche de « Sable désert G63 », qui fera ressortir les détails.
Puis, une autre couche plus claire de « Jaune kaki 976 »vient donner la teinte définitive.

Un brossage de jaune kaki + blanc fini d’éclaircir l’ensemble.

Un jus de « Bestial brown 61-13 » très léger aide à faire ressortir les détails comme les boulons, les creux etc…

Les figurines sont peintes dans des tons très differents, avec toujours les mêmes bases ; gris, vert et noir.

Le diorama est volontairement grisâtre, pour bien symboliser l’aspect triste de la situation, et aussi pour faire ressortir les figurines, qui sont soit très claires, soit très sombres.